PAROLES DU SAINT PAPE FRANÇOIS (Mt 8,23-27)
Reçu
Lorsqu'un grand bouleversement survient en mer, la barque est submergée par les vagues. « Sauve-nous, Seigneur ! Nous sommes perdus », disent-ils. La peur, elle aussi, est une tentation du diable… Avoir peur d'avancer sur le chemin du Seigneur. Regarder le Seigneur, contempler le Seigneur, nous offre ce merveilleux émerveillement d'une nouvelle rencontre avec le Seigneur. « Seigneur, j'ai cette tentation, je veux rester dans cette situation de péché. Seigneur, je suis curieux de savoir à quoi ressemblent ces choses. Seigneur, j'ai peur… », mais ils regardent alors le Seigneur : « Sauve-nous, Seigneur, nous sommes perdus. » Et l'émerveillement de la nouvelle rencontre avec Jésus se produit. Nous ne sommes ni des chrétiens naïfs, ni tièdes : nous sommes courageux. Oui, nous sommes faibles, mais nous devons être courageux dans notre faiblesse. Et notre courage, bien souvent, doit s'exprimer par une fuite. Sans regarder en arrière, pour ne pas sombrer dans une nostalgie négative, mais sans avoir peur et toujours regarder vers le Seigneur. (Pape François – Sainte Marthe, mardi 2 juillet 2013)